Stéphane, le paparazzi de la culture fribourgeoise

D’où t’es venue la passion de la photographie ?

J’ai fait de la musique pendant 20 ans. Puis quand on a arrêté le groupe, la photo est naturellement devenue un moyen de rester dans le monde de la scène : je faisais des photos de festival, de théâtre, de concerts… Puis j’ai fait des photos plus « confidentielles », dans les coulisses avec les groupes que je photographiais. Puis de fil en aiguille, j’ai eu des mandats, des commandes, et ma passion est devenue mon métier ! Et je ne l’ai pas perdue !

Un petit conseil pour celles et ceux qui souhaitent se lancer ?

Il faut s’accrocher et persévérer ! Pour créer une marque qui dure et qu’on remarque, il faut se créer une identité facilement reconnaissable et la garder.  L’art se partage, donc rien ne sert d’être pudique et de le garder pour soi.

Si tu devais nommer quelqu’un qui t’influence ?

Gustav, le musicien et chanteur fribourgeois, avec qui j’ai travaillé plusieurs fois. Pour son énergie, et son approche du bilinguisme. Il n’a pas peur de casser le Röstigraben.

Quel lien entretiens-tu avec Fribourg Centre & La Galerie ?

Comme le dit son nom, il est au centre ! Si je suis au centre-ville, j’y suis forcément. Que j’aie besoin de quelque chose, d’inspiration, ou si je veux juste me balader dans la mall. Il y a toujours des choses intéressantes !

Et avec Fribourg ?

J’ai grandi à Fribourg et en tant que suisse-allemand, c’est ici que j’ai appris le français ! Je peux dire que mon âme est à la Chapelle Lorette : j’y vais pour sentir respirer la ville, et pour la vue prenante sur la basse-ville.

Un morceau pour la fin ?

« Paradise City », de Guns and Roses

 

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